Registre 6E23/86 F.537
Ce jourd'hui vingt cinquième jour du mois de Janvier mil sept cent soixante quatre après midi de Castres par devant nous notaire présent les témoins bas nommés à l'honneur et gloire de Dieu mariage a été traité entre François SENDRAIL fils de PierreSENDRAIL forgeron, et de Marie VIGUIER habitant du lieu du Pujol parroisse St Hilaire de Fréjeville d'une part, et Marie Anne SABARTHES fille de feux Joseph SABARTHES et de Marie BATIGNE habitante du masage d'en Sabarthes consulat dudit Pujol susdite parroisse d'autre part, auquel mariage les dites parties ici présentes et constituées en personne ont procédé de leur chef, et encore du vouloir assistance et consentement savoir ledit François SENDRAIL de son dit père qui a dit avoir à charge express de ladite VIGUIER sa femme pouvoir consécutif au présent, n'ayant pu se transporter dans cette ville, de Jean et Marguerite SENDRAIL ses frère et soeur, et ladite Marianne SABARTHES d'antoine SABARTHES et Marianne GOURJADE mariés ses frère et belle soeur, Louis VIGUIER et Jean BATUT ses oncles et Jean SABARTHES son cousin et autres leurs parents et amis ici présents et assemblés à cet effet, se sont lesdits François SENDRAIL et Marianne SABARTHES promis de se prendre et épouser en vrai et légitime mariage et y celui accomplir en face de notre sainte mère église catholique, apostholique et romaine après que les annonces auront été publiées et les autres formalités observées à la première réquisition qui sera faite d'une partie à l'autre sans nul refus à peine de tout dépens dommages et intérêts et pour suportation des charges du présent mariage ladite Marianne SABARTHES ont constitué et constitue en dot la somme de cent livres du leg à elle fait par ledit Joseph SABARTHES son père dans son dernier et valable testament du jour de sa date retenu par feu ARQUIER quand vivait notaire de St Germain des Prés pour les droits énoncés audit leg laquelle somme de cent livres ledit Antoine SABARTHES frère de ladite future épouse, héritier dudit feu Joseph SABARTHES son père a ici présentement payée à son indication audit futur époux qui l'a reçu et emboursée en écus blancs et monnaie de cours voyant nous dit notaire et témoins et l'en quitte et lui a barré et cancelléledit leg et a reconnu, reconnait et assigné ladite somme de cent livres sur tous et chacun des biens présents et avenir et particulièrement sur ceux qui lui seront ou après donnés par son dit père avec les droits d'augments en faveur de sa dite future épouse pour elle ou le scieur y avoir recours le cas arrivant avec le droit d'augment suivant la coutume de ce pays, outre ladite future épouse se constitue en mesure titre de dot la somme de quatre vingt di livres pour la moitié de celle de cent quatre vingt livres des cas dottaux de ladite Marie BATIGNE sa défunte mère reconnue sur les biens de son dit feu père à elle avenue par succession à sa dite mère décédée ab intestat laquelle somme de quatre vingt dix livres ledit Antoine SABARTHES en ladite qualité d'héritier de son dit père a promis et promet de la payer audit futur époux sur la même indication de la dite future épouse dans deux années à compter de ce jourd'hui sans intérêts à la charge par ledit futur époux d'en faire même reconnaissance que dessus au profit de sadite future épouse encore elle est constituée la somme de soixante livres, à laquelle elle a convenu avec ledit Antoine SABARTHES son frère pour tous les droits de supplément de légitime qu'elle aurait pu prétendre sur les biens délaissés par son dit feu père y compris les droits de succcession d'Anne SABARTHES sa soeur femme de Charles SENDRAIL du lieu de la Bessarié audit consulat décédée sans enfants ab intestat desquels sroits en quoi qu'ils consistent ou puissent consister ladite Marianne SABARTHES a fait cession rémission et transport par cet acte à son dit frère pour en faire jouir et disposer à tous ses plaisirs et volontés. Ensemble de ceux apprendre sur ledit Charles SENDRAIL descas dotteaux de sa dite soeur après le décès de celui Charles SENDRAIL qui en a la jouissance pendant sa vie, laquelle somme de soixante livres ledit Antoine SABARTHES promet et oblige de la payer à ladite épouse sur la même indication dans le secret délai de deux années à compter de ce jour aussi sans intérêts et moyennant à la dite future épouse ne pourront autre chose demander audit Antoinne SABARTHES soit des dits droits cédés exprimés ou on exprimés que autrement sous quel pretexte que ce soit lui en faisant dores et déjà solidairement l'un pour l'autre quittance finale outre ledit Louis VIGUIER son dit oncle du dit lieu du Pujol a donné à ladite future époue sa mère pour le bon plaisir de ce mariage a donné à ladite future épouse un cabinet bois noyer à quatre portes serrure et clefs et quatre linceuls toile de maison safisans que ledit futur époux ont déclaré avoir reçu, et retiré de tout et l'enquittent de valeur de trente livres et la reconnus sur ses biens présents et avenir comme il a fait la susdite première somme de cent livres revenant en total ladite constitution à deux cent quatre vingt livres sur laquellele droit d'augment demeure réglé au profit de ladite future épouse su en faveur et contemplation duprésent mariage, ledit Pierre SENDRAIL qui la pour agréable et en faveur de celui cia fait donnation pure et simple à jamais irrévocable audit François SENDRAIL acceptant et humblement remerciant son dit père d'un quart de tous et chacuns ses biens , meubles et immeubles présents et avenir en quoi qu'il consistent ou puissent consister pour en faire à tous ses plaisirset volontés tant en la vie que la mort à la charge par lui de payer un quart des dettes légitimes à ses autres enfants et charge des dits biens étant convenu que les futurs époux avec la famille qu'il plaira à Dieu de leur donner vivront ensemble au mêm pot et feu société et communauté de biens avec ledit SENDRAIL père sera tenu de remettre audit futur époux son fils les susdits Quart des biens donnés qu'ils ne cèdent pas en valeur quand à présent quatre cent livres ensemble sera tenu de lui remettre audit futur époux son fils le susdit quart des biens donnés qu'ils ne cèdent pas en valeur quant à présent de lui remettre l'entière dot de ladite future épouse s'il se trouve payé et porté dans sa maison si en cas de prédécès ledit futur époux a donné et donne à ladite future épouse toutes les robes bagues et joyaux dont elle ce trouvera saisie qudit ? pour en faire à ses plaisirs et volontés ainsi les parties ont conclu et arrête le présent mariage pour l'observation duquel elle ont obligés et soumis leurs biens à justice fait et passé en l'étude en présence des sieurs Bernard JOULIA tondeur de draps Gabriel SOULOU tailleur d'habits et Jacques FOULQUIER praticien habitant ausit Castres signé avec le futur époux ensemble ledit Antoine SABARTHES parent et assistant qui ont su ladite future épouse et ledit Pierre SENDRAIL ont dit ne sacoir de ce requis et nous Raymond.
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